En Moselle, le village de Rosbruck s’est affaissé de près de 15 mètres, conséquence de l’exploitation des mines de charbon dans la région. Dans cette commune, Joëlle et Gaston Pirih se battent depuis des années pour faire reconnaître la responsabilité de l’Etat dans ces affaissements miniers qui ont impacté leur maison comme des centaines d’autres.
Leur maison affiche un degré de pente de 2,8 %, inférieur aux 3 % demandés à l’époque par les Houillères du bassin de Lorraine (HBL) pour relever la maison ou la démolir. Les Pirih ne remplissant pas ces conditions. Ils réclament que l’Etat, qui a repris les dossiers après la disparition des HBL, reconnaisse enfin le préjudice financier et moral qu’ils ont subi.
Moselle : Après l’affaissement du village, l’eau menace Rosbruck
Vivre dans une maison penchée a un impact sur leur vie quotidienne : fissures au mur à répétition, inondation de la cave, etc. Les volets se bloquent. Les fenêtres ne se ferment plus, tandis que les portes se ferment toute seule.
Un enfer dont le couple veut sortir : deux procès sont en cours. Ils attendent enfin une indemnisation à la hauteur de leur préjudice. Leur maison est invendable et invivable. D’autant que les remontées des eaux minières la menacent.
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